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8 Mars : Rachel, si déterminée

Rachel, 26 ans, si déterminée.

Détentrice d’un BTS Audiovisuel Exploitation des Equipements, Rachel débute sa carrière à l’exploitation des plateaux de beIN SPORTS puis sur les plateaux des Studios Rive Gauche, ses « premiers amours » comme elle le dit si joliment.

Rachel travaille maintenant en vidéomobile, plus particulièrement sur les unités Millenium 2 et Extender 1 d’AMP VISUAL TV en tant que technicienne d’exploitation - responsable machinerie, elle fait beaucoup de tournage dans le sud-ouest, sa région d’origine, tout en restant rattachée à Paris.

Une unité mobile est composée de deux camions, le premier contient la régie mobile, qui va servir à la production et l’exploitation de l’événement, et le second, aussi appelée car d’accompagnement ou machinerie, renferme les équipements techniques qui seront installés sur le lieu de la prestation et reliés à la régie mobile.

Rachel a choisi ce métier car elle « aime beaucoup être avec les équipements », elle aime réfléchir et résoudre les problèmes techniques, « pouvoir essayer de toucher à tout ».

Une des missions de Rachel est la préparation et la gestion du matériel du car d’accompagnement ; avec notamment le chef de car, ils œuvrent pour garantir la bonne réalisation de la prestation avec le matériel présent dans le camion.

Rachel est très souvent dans le camion machinerie, à fournir le matériel à ses collègues qui l’installent dans un stade de foot, de rugby ou même à l’intérieur d’un théâtre, Rachel nous dit « qu’un point intéressant de ce travail est de vraiment pouvoir s’adapter à n’importe quelle situation, c’est important sinon on ne peut pas avancer, s’en sortir ».

Elle aide également à l’installation du matériel sur le terrain quand la situation le demande « il faut savoir jauger si je reste dans le machinerie ou si les collègues ont besoin de moi sur le terrain, je dois être présente de ce côté-là aussi ».

Rachel sait qu’elle navigue dans un environnement très masculin.

Très masculin car très physique selon elle « avoir de la force est un atout indéniable dans ce métier » : « On n’arrivera pas à une égalité homme/femme, c’est pas possible, pas dans ce boulot là en tout cas, parce que c’est physique, c’est très physique, très peu de femmes qui vont être capable de tenir ce rythme-là», du moins tant que le matériel sera si volumineux et si impactant !

Les fly case sont lourds, les câbles aussi : Rachel compense cette problématique en réfléchissant son travail différemment, en mettant en place une gestion bien à elle « je vais faire ça avant, je vais faire ça après, je vais déplacer tel équipement avant tel autre » pour se faciliter la tâche et protéger son corps d’efforts trop violents, « c’est aussi un travail d’équipe, il y a toujours un collègue pour prêter main forte quand j’en ai besoin ».

Rachel a fait sa place grâce à sa force de travail, sa persévérance et son « envie de bosser, son envie d’être là » et de montrer qu’elle put « faire la même chose qu’un homme ».

Il y a beaucoup de manutention « ça tire sur les muscles », les amplitudes horaires sont parfois longues, la météo difficile mais rien n’arrête Rachel !